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Dans les pays du SUD

Notre stratégie

Ceux-ci sont identifiés par ETM. Ils sont éligibles dans la mesure où leurs valeurs et leur vision rejoignent la nôtre, et où leur action induit du changement social vers plus de justice et de bien-être pour les groupes sociaux les plus pauvres.

ETM choisit de soutenir des structures et organisations de taille moyenne auprès desquelles son appui peut avoir un réel impact plutôt que d’être dilué dans des budgets d’organisations beaucoup plus importantes.

Toutes nos actions visent directement ou indirectement des améliorations structurelles et durables de la position des groupes et des individus issus des classes pauvres de nos pays partenaires : les enfants et jeunes de la rue, des orphelins, des enfants et jeunes en conflit avec la loi, des enfants abandonnés, des enfants handicapés, avec une priorité pour les filles et jeunes femmes en situation précaire.

Notre stratégie d’action se basant sur le partenariat, nous donnons une place particulière à nos partenaires dans nos programmes et projets

Nos principes d'intervention

01

L’enfant au centre de nos actions

Les enfants ne sont pas de simples « consommateurs de projets », ils sont de véritables partenaires dans le long processus de développement.  Les projets sont considérés comme une « réussite » si leur impact sur l’environnement et le bien-être des enfants est mesurable.

02

L’approche intégrée

ETM a opté pour la stratégie d’une approche intégrée. La pauvreté ne peut faire l’objet d’une approche structurelle que si l’on s’attaque à chacune de ses facettes.

03

L’égalité des sexes

ETM favorise l’égalité des chances entre les filles et les garçons. L’expérience sur le terrain démontre que les femmes sont un moteur vital du développement durable dans les pays du tiers monde.

04

Le pouvoir des populations locales

ETM renforce les possibilités et les capacités des populations locales dans le but de parvenir à un niveau d’autonomie permettant aux bénéficiaires d’acquérir l’ indépendance économique la plus grande possible.

05

Coopération

Pour réaliser nos objectifs, une étroite collaboration avec tous les acteurs sociaux s’impose, basée sur le respect mutuel, les droits et les obligations de toute partie prenante : populations villageoises, associations locales, autorités régionales et nationales…

06

Apprentissage permanent

ETM est une organisation où la formation est une constante. Pour atteindre son objectif, un apprentissage permanent est exigé de ses collaborateurs et de ses partenaires. Présente sur le terrain depuis de nombreuses années, ETM/KDW améliore ses méthodes de travail à travers des évaluations systématiques de ses projets.

Nos critères de sélection

  • une analyse contextuelle est faite en concertation avec le partenaire

  • les objectifs et les méthodes de travail sont adaptés au contexte local

  • les résultats sont prévus explicitement et tiennent compte des capacités locales

  • les partenaires et groupes cibles répondent aux critères généraux d’Enfance Tiers Monde

  • la stratégie pour la mise en oeuvre tient compte de la politique sectorielle des pouvoirs publics nationaux et locaux

  • l’action tiendra compte des thèmes transversaux tels que le genre, la problématique du SIDA et les droits humains.

Quelques critères auxquels les actions devront répondre : 

Nos priorités

  • « L’enseignement des fillettes c’est du gaspillage d’argent, car elles se marient et partent »

    C’est une conception qu’on entend dans beaucoup de pays. Il résulte notamment de cette mentalité que deux tiers de tous les analphabètes -les personnes de 15 ans ou plus qui ne savent ni lire ni écrire- dans le monde sont des femmes.

    Une femme sur trois dans le monde est analphabète, contre d’un homme sur cinq. Les causes de cette différence sont multiples. Les principales étant : 

    La pauvreté

    Dans de nombreux pays, les parents n’ont pas assez d’argent pour payer les frais scolaires lorsque l’enseignement de l’État n’est pas gratuit. Ces frais comprennent par exemple : la contribution volontaire des parents aux salaires et frais institutionnels, les uniformes, les livres et les frais de déplacement. Pour beaucoup, ces frais sont un luxe et la nécessité faisant loi, les familles pauvres pensent qu’il est préférable que leurs filles restent à la maison et aident dans le ménage. Beaucoup de fillettes passent ainsi leurs journées à ramasser du bois, chercher de l’eau et surveiller les plus petits… À cela, il faut ajouter que les parents remarquent que les filles qui ont été à l’école ne trouvent pas pour autant un emploi bien rémunéré.

    La tradition

    Dans les pays pauvres, bien des parents pensent que leurs fils doivent bénéficier d’une formation, car plus tard ils devront subvenir aux besoins de leurs familles. Plus tard, les garçons devront en outre s’occuper de leurs parents quand ceux-ci seront âgés. Le travail des filles est souvent mal rémunéré, malgré qu’elles travaillent parfois plus d’heures et font un travail plus lourd. C’est pourquoi on part du principe qu’une femme ne pourra jamais être le gagne-pain de la famille. Dans les cultures où la jeune femme quitte sa famille après son mariage pour aller vivre dans celle de son mari, ses parents n’ont pas beaucoup d’ambitions pour investir dans son éducation.

  • Les groupes-cibles visés par ETM sont des enfants et des jeunes.

    Priorité est donnée aux enfants et jeunes en situation de rue, aux enfants et jeunes les plus démunies, aux jeunes n’ayant pas reçu une formation adaptée, aux enfants rejetés ou abandonnés, aux orphelins, aux jeunes diplômés sans travail et aux enfants avec un handicap. Une attention particulière sera donnée aux filles.

  • Les enfants abandonnés taxés de sorcellerie

    La République Démocratique du Congo connaissait déjà le fléau des enfants soldats. Elle doit aujourd’hui faire face à un autre problème, tout aussi inquiétant, celui des enfants dits sorciers, Ndoki en langue Iingala.

    La croyance dans la sorcellerie est répandue en Afrique, mais le mythe de l’enfant sorcier ne fait pas partie de la culture congolaise. À Kinshasa, on ne parlait pas, jusqu’il y a peu, d’enfants sorciers.

    Ce phénomène ne s’est développé qu’au milieu des années 1990, avec l’apparition des sectes religieuses, à la faveur de l’exode rural dû aux difficultés économiques et aux ravages de la guerre.

    Appauvri à l’extrême, vivant le plus souvent dans une misère effroyable à laquelle il ne voit pas d’issue, le peuple congolais s’accroche aujourd’hui à des mythes, et cela dans tous les domaines.

    Dans le pays, ils sont ainsi des milliers d’enfants à être qualifiés de sorciers. Le schéma est toujours le même : accablées par le chômage, frappées par un deuil, victimes d’un accident ou tout simplement vivant dans une pauvreté insoutenable, les familles cherchent un bouc émissaire à leurs malheurs et le trouvent en la personne de leur enfant qu’ils chargent de tous leurs maux.

    Tenu pour responsable d’une maladie, d’un décès, d’un divorce, d’un manque d’argent ou même d’un simple désagrément, l’enfant est alors accusé de sorcellerie et devient rapidement le centre de violents conflits familiaux. Maltraité, stigmatisé, marginalisé, il est finalement rejeté puis banni du clan familial et n’a d’autre ressource que de rejoindre la rue.

    Ces persécutions sont encouragées par les sectes qui prolifèrent dans les grandes villes congolaises. Ces nouvelles « églises » y trouvent en effet leur intérêt, elles offrent à prix d’or aux familles leurs services pour désenvoûter les prétendus petits sorciers.

    Bien souvent, ce sont les « pasteurs » eux-mêmes qui, par cupidité, désignent l’enfant comme porteur de pouvoirs démoniaques et en font une victime expiatoire qu’ils s’empressent d’exorciser en exigeant des parents des dons souvent importants.

    Une écoute attentive de la famille, assortie d’une médiation patiente et soutenue, suffit, la plupart du temps, à rétablir l’enfant dans ses droits, s’il a la chance d’être repéré et pris en charge par un organisme spécialisé.

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